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Sécurité sanitaire

Laboratoires

La mesure de la contamination biologique de l’air pour répondre aux enjeux de santé publique

Le contexte :

La surveillance microbiologique de l’air environnant est aujourd’hui une préoccupation majeure. En permettant la détection de germes pathologiques ou de virus qui sont dangereux par exemple, elle répond aux enjeux de santé publique rencontrés dans les établissements de santé, dans les lieux publics ou sur les lieux de travail.

La demande :

En 2014, la section Laboratoires a reçu des demandes d’extension d’accréditation pour le contrôle de l’aérobiocontamination. Les demandes émises concernaient des essais d’évaluation de la qualité microbiologique de l’air par l’utilisation d’impacteurs de germes en salles propres et en environnement maîtrisé.

Notre approche :

Etant donné que des méthodes reconnues existent, une ouverture rapide du domaine d’accréditation pour ce domaine a été envisagée. Pour le domaine de la microbiologie de l’air, l’étape de préparation des échantillons d’air préalable au dénombrement et à l’identification des micro-organismes pathogènes était primordiale. Les parties échantillonnage et analyses microbiologiques, étant relativement normées, n’ont pas posé de problème particulier. Les différents principes de méthodes de prélèvement d’air ont été intégrés dans la portée d’accréditation. L’attention du groupe de travail du Cofrac a porté en particulier sur les équipements utilisés et sur la possibilité de raccordement au Système International d’unités (SI). Deux conditions indispensables pour s’assurer de la compatibilité au référentiel d’accréditation NF ISO/CEI 17025.

Le bilan :

En vigueur depuis le 1er janvier 2016, le nouveau schéma d’accréditation permet d’évaluer et de reconnaître la compétence technique et l’impartialité des laboratoires qui réalisent des essais d’évaluation en air intérieur (établissements recevant du public, logements d’habitation), air des lieux de travail (locaux à pollution spécifique) et environnements maîtrisés (établissements de santé, laboratoires…).

« Ces mesures réalisées sous accréditation volontaire permettront de s’assurer que les installations de ventilation et d’aération sont appropriées aux besoins du public et des travailleurs, et que la maintenance effectuée est conforme aux règles techniques applicables. »

Géraldine Coussy, Responsable Développement et Promotion, section Laboratoires.

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